Les vins effervescents
Le mois de décembre est riche en fêtes : de la St Nicolas à Noël, de Noël au jour de l’an… toute occasion est bonne pour trinquer. Et rien de mieux que déboucher une belle bouteille de mousseux pour mettre tout le monde de bonne humeur. Mais comment obtient-on ces vins effervescents ?
Déjà, rappelons avant de commencer que ce n’est pas la même chose que de parler de vin « mousseux », « pétillant » ou « perlé » (le premier contenant plus de dioxyde de carbone que le dernier).
Autrement, le plus célèbre des vins « effervescents » est bien sûr le champagne, vin qui a vu le jour au XVIIe siècle dans l’abbaye d’Hautvillers grâce à un certain « Dom Pérignon ». En réalité certaines sources semblent prouver que les vins effervescents étaient déjà connus des Romains… mais étant donné que le vin de l’époque n’avait rien à voir avec celui que l’on boit de nos jours, on ne peut comparer ce type de boisson aux vins actuels.
Venons-en justement aux types de vins que l’on peut siroter maintenant au XXIe siècle. Il existe en effet une infinité de critères pour les distinguer : la méthode de gazéification ou le taux de sucre présents, par exemple, constituent des éléments importants.
Ainsi, il y a des vins naturels où le dioxyde de carbone présent est apparu par fermentation (il existe différents procédés pour cela : procédé Champenoise, Charmat…) mais aussi des vins « gazéifiés » où le dioxyde de carbone a été rajouté après coup.
Deux mots aussi pour mieux comprendre les distinctions entre vins bruts, secs, doux… En fait ces appellations précisent la quantité de grammes de sucre présents par litre. Par exemple, un vin brut (contenant 15g de sucre par litre) est moins calorique qu’un vin doux (qui en contient plus de 50g/L !).
Tous ces détails expliquent donc l’extrême variété de vins effervescents qui existent… d’autant plus que plein d’autres facteurs entrent en jeu aussi (ne serait-ce que les cépages). Quoi qu’il en soit, chaque pays à tradition viticole possède ses vins effervescents à lui : si en France on a le Champagne, la Clairette ou le Crémant, on trouve en Italie l’Asti et le Lambrusco, en Allemagne le Sekt…
Pour Nouvel An, tout le monde boit volontiers un peu de "Rotkäppchen" ("le Petit Chaperon Rouge"), le type de Sekt le plus répandu en Allemagne.
Réjouissons-nous donc car cela signifie alors qu’il existe un vin effervescent pour célébrer chaque occasion !