Ne me lancez pas sur le thème du monde du travail : mes positions seraient sans doute beaucoup trop teintées de cynisme pour vous… Cependant, sans aller dans des considérations aussi extrêmes, je dois dire que s’il y a un truc qui me gêne quand on est dans la vie active, c’est bien le fait de devoir manger hors de chez soi. Du temps qu’on était étudiant, on n’avait pas cours tous les jours et, finalement, les séances à la cantine restaient donc assez limitées. Rien à voir avec aujourd’hui où notre lieu de travail est le plus souvent situé bien trop loin de notre domicile pour pouvoir rentrer chez soi à midi.
Mais pourquoi est-ce que je mange à contrecœur sur mon lieu de travail ?
La question du récipient
Depuis que j’ai eu quelques soucis à la tyroïde (rien de grave, mais bon), je me méfie de tout ce qui est « perturbateur endocrinien ». Il est notamment prouvé que mettre une boîte hermétique en plastique dans un four à micro-ondes libère toute une série de substances qui altèrent nos hormones. J’essaie donc autant que possible de remplacer ce type de petite boîte (pourtant ô combien pratique) par des bocaux en verre dont je verse ensuite le contenu dans une véritable assiette.
Conséquence ? Bah je me retrouve à trimballer sur mon lieu de travail une bonne partie de matériel de cuisine : l’assiette, tout comme les différents bocaux, prennent une place non négligeable dans mon sac. Et ne parlons pas de l’épineux problème de la vaisselle. Bref, voici déjà un premier point qui a le don de m’agacer.
Je ramène quoi ?
Quand j’ai la possibilité de manger chez moi à midi (ex : le weekend), je me fais généralement des pâtes avec une garniture appétissante : sauce faite maison, par exemple. Vous me direz que rien ne m’empêche d’amener des pâtes déjà assaisonnées au boulot et de faire réchauffer ensuite cela au micro-ondes. Oui certes… sauf que, du fait de mes origines italiennes, je n’arrive pas à manger des pâtes trop cuites et à la texture mo-molle. Je me retrouve donc à amener plutôt des plats à base de protéines (boulettes de viande, poisson….) avec des légumes ou du riz blanc. Ce n’est pas exactement aussi gourmand.
Et si j’allais à la cantine ?
Vous êtes sans doute en train de penser : « Elle est un peu bête, quand même, Messer Gaster : pourquoi elle ne va pas manger à la cantine ? Elle aurait un plat chaud, plutôt savoureux, avec une entrée et un dessert ». Le raisonnement est en effet très sensé, sauf que…. Je n’ai pas envie de dépenser 4 euros pour un repas. J’assume ma « radinerie » mais, très sincèrement, payer cette somme pour un repas dont je ne connais même pas vraiment l’origine des produits… et bah, ça me gêne. A la limite, une fois par mois, pourquoi pas : ça change et cela peut être sympathique. Cependant, faire ça tout le temps : non.
(Il fut un temps où j’avais des tickets resto… à cette époque, j’aimais bien aller au restaurant, quand l'occasion se présentait, j’avoue !).
Bref, tout cela pour dire que je préfère préparer mon panier-repas moi-même aussi bien en ce qui concerne le prix que le choix des ingrédients. En revanche, bien sûr, je m’arrange souvent pour manger ma gamelle en m’asseyant à une table située dans les locaux de la cantine… histoire de partager un moment de convivialité avec mes collègues.
Et vous ? Vous n’en avez jamais marre d’être condamné à manger votre repas de midi hors de chez vous ?