Si vous suivez ce blog depuis longtemps, vous savez combien Messer Gaster aime les kebabs berlinois. Je leur ai effectivement dédié un article ici et ici. Personne ne s’étonnera donc en apprenant qu’au cours de mon voyage en Grèce j’ai mangé un grand nombre de pains « pita » farcis à la viande. Voici donc un petit focus alimentaire à ce sujet.
Pita gyros, souvlaki, pita kalamaki et all the gang
Eh oui ! Car il existe toutes sortes de sandwiches de type « grec » en Grèce. Si vous demandez un pita fourré au « gyros », vous aurez quelque chose d’assez ressemblant au « kebab » français ou au « döner » allemand : l'ingrédient central est cette grosse masse de viande qui tourne sur elle-même et dont on coupe de fines lamelles pour garnir le pain. A chaque fois que j’en commande (peu importe le pays où je suis), je ne peux m’empêcher de me demander de quoi est faite cette viande… Puis je mords dans le sandwich et j'oublie mes scrupules : c’est trop bon, un point c’est tout.
Si vous êtes en quête de quelque chose de plus raffiné, vous commanderez un « souvlaki », ce terme désignant une brochette de viande qui peut être servie (ou non) dans un pain pita. A Athènes, à Epidaure et dans d’autres villes où j’ai été, on appelait ce type de sandwich à la brochette un « kalamaki ». J’ai découvert depuis que cela signifie « petit roseau »…. (ce qui m’a brusquement permis de comprendre pourquoi l’une des plages où j’étais allée me baigner à Epidaure s’appelait « kalamaki » ! huhuhu).
Au cours de mon séjour, j’ai privilégié les kalamaki au gyros… en essayant d’alterner entre viande de porc, de poulet..
Description du sandwich
- Pain : Une des raisons pour lesquelles j’aime autant le döner allemand est sans doute la présence du pain grillé. Question pain, la version allemande reste donc ma préférée – étant donné que le pain pita en Grèce a beau être un peu chauffé… ça reste pas assez croustillant à mon avis.
- Sauce : Question sauce, le döner allemand a un rival : en effet, on assaisonne souvent les sandwiches pita grecs avec un délicieux tzatziki qui sent bon les herbes et le yaourt ! Un bonheur !
- Frites : J’apprécie aussi la présence des frites dans le pita grec… là où en France, au contraire, je déteste ça. Pourquoi ? Car en France, il y en a une tonne et qu’on ne sent plus que ça… ce qui décuple d'ailleurs l’apport calorique du sandwich. En Grèce, à l’inverse, il n’y a que quelques frites dans le sandwich (5-6 à tout casser… il faut dire qu’elles sont un peu plus épaisses que nos frites allumettes) - ce qui n'altère pas le goût de la viande et me permet de manger le tout sans trop psychoter pour ma ligne.
De façon générale, je dirai que c’est ça ce qui domine dans le sandwich : l’impression de manger un en-cas certes un peu copieux… mais sain – surtout si on opte pour un kalamaki où on reconnaît très nettement la texture de la « vraie » viande.
Conclusion
Parmi les choses que j’ai oubliées de mentionner, il y a le prix. Pour 2.50/2.80€ (peut-être que depuis les dernières réformes économiques le prix a grimpé à 3€ ?), on peut s’offrir un repas complet (féculents, viande, légumes) et bon marché. Profitez-en ! Je crois que, sur les 10 jours passés là-bas, j’en ai au moins mangé 7. Figurez-vous que l’une des personnes qui travaillait à l’endroit où j’avais l’habitude d’acheter mon kalamaki à Athènes avait même fini par me connaître et me re-connaitre…