Le "dark side" de tout repas : faire la vaisselle
Non, pas de recette aujourd’hui. Ni extrait littéraire qui parle de manger. Ni légende donnant une origine mythique à tel ou tel aliment. En fait, aujourd’hui, tout simplement, il n’y aura pas de réflexion sur la « bouffe ». Je veux me concentrer sur le revers de la médaille ou (comme je préfère le dire) sur le "dark side" de tout repas : faire la vaisselle.
Mais pourquoi le plaisir de manger doit toujours être suivi de cette corvée ? Heureusement qu’il existe des moyens pour rendre cette tâche un peu moins insupportable :
Oui, je le sais : on a bien festoyé, on a allègrement bu, l’estomac est plus que rempli et on n’a qu’une envie : aller se pelotonner sous la couette et plonger dans le sommeil. Mais ne vaudrait-il pas quand même mieux les laver tout de suite, ses quatre pauvres assiettes ?
Ainsi ce sera fait et on en parlera plus.
La sauce n’aura pas eu le temps de coller aux assiettes et on les lavera donc beaucoup plus vite. Mes parents (fervents adeptes du "je lave les assiettes demain") répliqueraient en suggérant de laisser tremper les assiettes dans l’eau chaude pour mieux détacher ce qui aura eu le temps de « se fixer » pendant la nuit. Oui, très juste. Mais combien sont les étudiants qui ont le luxe d’avoir un évier avec deux bacs, l’un pour faire tremper les assiettes et l’autre pour les rincer ? Pas moi en tout cas. Du coup, je préfère laver mon plat à gratin le soir-même, avant que la béchamel ne se solidifie dessus.
Et je ne parle pas des odeurs qui peuvent attirer les mouches …
Dans une colocation, il est encore plus important de faire sa vaisselle dès que possible car il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir besoin d’une poêle, de la chercher partout et de la trouver (enfin !) dans l’évier, toute sale car le dernier qui s’en est servi ne l’a pas lavée - et on est alors obligé de tout interrompre pour la nettoyer.
Avoir les mains sèches et les ongles cassants, après la vaisselle, c’est désagréable. Perso, je ne suis pas fan des liquides vaisselle style "Palmolive" qui sont censés protéger les mains : j’ai l’impression que le produit est un peu moins efficace. Par contre, j’ai appris à me servir des gants en caoutchouc…et ça a changé ma vie ! Non seulement ça protège les mains, mais en plus ça permet de laver à l’eau très chaude. Mais on doit s'habituer à la désagréable odeur de plastique qui reste sur la peau…
Laver les assiettes avec un petit accompagnement musical, c'est autre chose.
Sérieux : n’est-ce pas insupportable lorsqu’on a presque terminé de tout laver mais qu’il n’y a plus de place sur l’égouttoir ? On est obligé de tout arrêter pour prendre un torchon et essuyer des trucs afin de poser le plat à gratin qui (hélas !) reste à nettoyer. Or, comme je déteste les contretemps, je joue à "tetris" et j’empile, et j’empile, et j’empile... jusqu’au moment où il y en vraiment a trop sur ce pauvre égouttoir et que quelque chose se casse (le nombre de verres et d'assiettes que j'ai cassés dans ma vie...)
Voici quelque chose qui, pendant de nombreuses années ne m'a pas manqué mais, il faut le reconnaître, une fois qu'on en a un, ça change la vie. Bien sûr, ça vaut pas le coup quand on vit seul et qu'on doit laver trois pauvres couverts mais, il suffit qu'on invite des gens à dîner et il faut le reconnaître : le lave-vaisselle rend bien service !
Bref voilà, faire la vaisselle est donc le prix à payer pour un bon petit plat. Un prix assez modique, à mon avis : je préfère mille fois laver les assiettes que balayer et nettoyer par terre…