Mes souvenirs de Berlin
« Préparer à manger » signifie bien plus qu’assembler des ingrédients : rien que la vaisselle utilisée pour le service a son importance. Nous le savons bien, nous qui tenons un blog : le plat choisi au moment de prendre notre recette en photo n’est jamais choisi au hasard !
C’est pourquoi j’espère que vous pardonnerez le ton quelque peu « autobiographique » de cet article de blog. Certes votre première réaction aura pu être : « qu’est-ce que j’en ai à faire des tasses récoltées à Berlin par Messer Gaster ? C’est quoi ce moment de narcissisme profond ? » Oui je reconnais que cette fois-ci je m'éloigne du thème alimentaire et gastronomique pur – pour traiter de quelque chose d’un peu plus marginal…
Mais je ne resiste pas et je vous présente donc mes trésors : désormais, à chaque fois que je boirai une boisson dans l'un de ces récipients, je repenserai à mon année berlinoise !
- Dans cette tasse blanche, j’ai bu un cappuccino… au « Panorama Bar » du Berghain ! Oui, car il n’y a que moi pour commander un café dans la boîte de nuit la plus célèbre de Berlin ! Alors certes, j’ai beau apprécier le Kalhua qui constitue la base de mon cher White Russian (j’en avais commandés deux ce soir-là), il n’en reste pas moins qu’il n’y a rien de meilleur qu’un vrai café pour se donner un petit coup de fouet à 5h du matin.
- Eh oui, ce n’est pas les banques française qui offrent un beau mug comme celui-ci quand ils rencontrent pour la première fois un client… Voici donc la tasse que j’ai reçue de la part de la caisse d’épargne allemande au moment où j’ai été obligée d’y ouvrir un compte pour pouvoir travailler dans mon café.
- Cette fois-ci pas besoin de présentations : il s’agit du gobelet dans lequel j’ai bu un coca au moment du concert de Depeche Mode ! J’ai préféré ne pas rendre mon verre : tant pis pour les 2 euros de consigne ! Mieux vaut garder un souvenir de cette soirée magique en compagnie de mon groupe préféré - même si, hélas, j’étais à des kilomètres de la scène.
Ahhh, je reste encore un peu plus de deux mois dans la capitale allemande… Espérons de réussir à récolter d’autres reliques !