Mes premiers sushi : un flop !
Voici un article que j’ai hésité à rédiger.. Car bon, soyons francs : souvent le plaisir que l’on tire d’un blog culinaire réside aussi dans le fait de pouvoir montrer au monde entier tout notre talent derrière les fourneaux. Or, je dois reconnaître que j’ai encore beaucoup apprendre pour préparer convenablement les makis.
En effet, récemment, j'avais décidé de réaliser mes premiers sushi en compagnie d'un ami… mais malheureusement le résultat final n’a pas été tout à fait à la hauteur de nos expectatives.
Et pourtant, nous avions tout ce qu’il nous fallait niveau matériel ! : des couteaux de super qualité, le petit tapis de bambou grâce auquel bien rouler l’algue… Mais bon, il faut croire que cela ne suffisait pas :
- En fait, je pense déjà qu’il faut bien faire attention à la façon dont on tient le couteau en main : ainsi il faut éviter de « scier » le rouleau de riz enroulé dans l’algue, mais bel et bien le trancher d’un coup sec.
- Autre problème : j’ai montré ensuite quelques photos de cette séance cuisine à une amie qui travaille dans un restaurant japonais et, selon elle, si j’ai eu autant de mal à sectionner mon rouleau, c’est avant tout car nous avions trop garni l’algue : trop de riz, trop de poisson… En effet, plus le cylindre est fin, plus on le coupe aisément.
- Doser le riz n’est jamais super évident. Nous n'en avions fait pas assez et nous avons donc dû interrompre notre session cuisine pendant deux heures consécutives – histoire d’en refaire cuire et d’attendre ensuite qu’il refroidisse à nouveau. Sauf que du coup, cette fois-ci, nous en avions préparé de trop ! (et puis, entre temps, on n’avait plus vraiment faim…).
Une précision cependant : le goût de ce sushi était vraiment tout à fait satisfaisant : mon acolyte et moi n’étions pas si loin de la saveur des makis que l’on sert dans les restaurants. Nous avions bien dosé le wasabi, le vinaigre de riz… C’est déjà quelque chose. Et moi, de mon côté, je suis bien partie pour retourner à l’épicerie asiatique pour me procurer à nouveau tous les ingrédients et réessayer : je suis sûre que tout est une question de pratique et de coup de main à acquérir ! Et le jour où mes makis ressembleront à quelque chose, je publierai alors la recette sur mon blog !
Et voici pour conclure une photo de ces fameux "premiers makis" : car il vaut mieux en rire qu’en pleurer, non ? Les prochains seront plus jolis ! Et puis on ne peut pas gagner à tous les coups !
