Le café soluble
Soyons francs : un café soluble n’a rien à voir avec un café pris au bar ou tout juste sorti d’une cafetière moka. Pourtant, il faut avouer que ça peut bien dépanner lorsqu’on est pris de court par le temps.
Mais comment arrive-t-on à ce genre de produit ?

Déjà il faut savoir que le café soluble est une invention qui remonte au tout début du XXe siècle et que l’on doit à un Japonais : Satori Kato, un ingénieur qui travaillait à Chicago. Mais finalement ce sera un Américain qui mettra le produit sur le marché : en effet, George Washington découvrit un jour que le résidu noirâtre qui s'était déposé sur la cafetière restée trop longtemps allumée présentait un goût très proche de celui du café en tant que tel. Progressivement, il mit à point une technique permettant de produire du café soluble à grande échelle et c’est ainsi qu’en 1910 il fonda sa compagnie, la "G. Washington Refining Company".
Dans tous les cas, il faut commencer par préparer une infusion de café. Ensuite le processus choisi dépend du résultat que l’on souhaite obtenir : café soluble en poudre ou bien en « granulés » ? :
- Si l’on opte pour la première solution, il s’agit de faire évaporer l’eau en portant l’infusion de café à très haute température : on obtiendra ainsi une infusion très concentrée.
- Si l’on préfère les granulés, il faut passer par la lyophilisation : l’infusion est congelée, cassée en petits morceaux et ensuite chauffée à très haute température. Cette technique permet de faire évaporer l’eau sans que celle-ci ne retourne entre temps à l’état liquide.
Si une tasse de café soluble ne pourra jamais rivaliser avec un expresso pour ce qui concerne le goût, méfiance pour la caféine : le café soluble reste du café et, en tant que tel, il est presque aussi excitant que du café café « standard ». En effet, on trouve 90mg de caféine dans 100ml d’expresso et 60mg dans une tasse de café soluble, ce qui reste une quantité non négligeable.