La betterave : trois plats pour la cuisiner et changer d'avis sur son compte
J’ai toujours détesté la betterave : à la cantine de l’école, je ne la supportais pas en salade et, même plus grande et déjà possédant un blog, c’est avec peu d’enthousiasme que je dégustais mes propres gâteaux contenant ce légume.
Toutefois, quelques récentes expériences m’ont donné envie d’écrire un article de réhabilitation : que la betterave, après tout, puisse être mangeable ?

La première fois que j’ai mangé du bortsch, c’était à Berlin et j’avais même consacré un article à ce sujet (une de mes colocs de l’époque était à moitié polonaise). Je crois que ce fut vraiment l’une de mes premières expériences positives avec la betterave. A quoi le mérite ? A la méthode de cuisson ? A l’ajout de crème ? Aux épices ? Qui sait… Mais que ce soit par la suite en Russie ou ailleurs, je dois reconnaître avoir toujours dégusté cette spécialité avec plaisir.
Je dois cette trouvaille à ma coloc actuelle qui a vécu en Russie un petit bout de temps. C’est elle qui m’a fait comprendre que la betterave… peut aussi se manger crue. En effet, de base, la betterave fonctionne un peu comme sa cousine la carotte : certes, on peut la manger cuite, mais on peut aussi la râper et la déguster donc en salade ! Incroyable mais vrai : la betterave présente alors beaucoup moins ce petit goût sucré avec lequel j’ai tant de mal. Essayer pour croire.
Avec la betterave, on peut aussi préparer des petites galettes style rösti où une partie des pommes de terre est alors remplacée par notre légume rouge "préféré".
Le secret, c’est alors de tempérer le goût de la betterave grâce à deux ingrédients : les pommes de terre (qui n’aime pas ça ?) et surtout les épices (je recommande le cumin). Si vous voulez, vous pouvez aussi intégrer un peu d’ail écrasé : ça donnera du pep’s aux galettes !
Et vous ? Vous avez des secrets pour manger la betterave ? Ou vous aussi, comme moi, ça fait partie des légumes que vous n’achetez franchement jamais ?