Chers tous,
Cette fois-ci mon silence radio se justifie pour des raisons un peu plus funky que le travail ou d’autres prises de tête : eh oui… car, cette fois-ci, la cause, c’était mon départ en vacances ! En effet, après avoir flâné ça et là en France pour revoir des amis, voici que, mi-juillet, j’ai pris l’avion pour passer une dizaine de jours en Roumanie.
Avant de passer au contenu de l’article du jour (les spécialités roumaines à tester absolument), j’aimerais dire quelques lignes sur ce voyage. Les médias décrivent souvent la Roumanie comme un pays très pauvre, avec de gros problèmes de corruption et à la sécurité vacillante. Eh bah moi, je ne peux, au contraire, que vous conseiller de visiter ce pays : je suis partie en mode « femme seule », à l’aventure, et tout s’est très bien passé !! Il y a plein de petites villes fortifiées, en Transylvanie (Braşov, Sibiu, Sighişoara), qui méritent vraiment un coup d’œil. Les amateurs de la nature seront satisfaits aussi : les possibilités de randonnées en montagne sont infinies et, pour ceux qui préfèrent la plage, il y a toute la Mer Noire à découvrir. Quant aux amateurs des grandes capitales (dont je crois que je fais définitivement partie ?), une visite de deux jours minimum à Bucarest s’impose.
Le palais du Parlement (deuxième plus grand bâtiment au monde après le Pentagone...)
Mais passons à la nourriture !
Du fait de sa position géographique et de son histoire, la cuisine roumaine est influencée surtout par deux cultures : celle hongroise et celle allemande. Par exemple, au niveau des sucreries (voir article Quelles pâtisseries manger en Roumanie ?), j’ai retrouvé en Transylvanie beaucoup de choses que je mangeais à Berlin. Idem, on trouve des kürtőskalács (vous savez, ces rouleaux de pâte enroulés sur une broche et qui sentent bon la cannelle) aussi bien en Roumanie qu’en Hongrie.
Question salé, les soupes (« ciorbă ») sont nombreuses et variées. J’en ai mangé deux fois mais, ce que j’ai préféré, ce sont les « sarmale » (petites paupiettes de viande recouvertes de chou…. ça m’a rappelé les « kohlenrouladen » allemandes, en plus fin): miam ! Il y a aussi l’embarras du choix pour découvrir des plats de viande plus élaborés. C’est le cas d’un plat appelé « tochitură », par exemple : il s’agit de viande et d’abats coupés en petits morceaux et qui sont faits longtemps mijoter dans une sauce à la tomate avec des épices. Une sorte de ragoût sans pommes de terre… étant donné que l’accompagnement traditionnel de ce plat est la « mămăligă » (polenta). J’en ai pris un jour dans un restaurant : la viande était tendre à souhait !
Exemple de ciorbă aux légumes, toute simple.
Niveau streetfood : je n'en dis pas plus étant donné que j'ai écrit tout un article sur la streetfood roumaine.
Bref, je me suis bien régalée au cours de ces dix jours et j’espère vous avoir mis en appétit avec ce petit article. Il ne s’agit là que d’un échantillon et, si jamais vous allez en Roumanie, il va falloir penser aussi à goûter le saucisson local, le vin, la bière…
PS : si vous allez en Transylvanie, attendez-vous à voir partout du marketing basé sur le personnage de Dracula... Près du château de Bran, par exemple, on peut manger la "traditionnal Dracula's pizza"!!!!
Voici une page du menu d'un restaurant situé tout près du château de Bran...