Vous voyez cette parabole où un jeune homme rentre à la maison paternelle après avoir dilapidé moitié du patrimoine familial ? Le père, au lieu de le gronder, l’accueille à bras ouverts – déclenchant ainsi la jalousie de l’autre frère qui s’était toujours comporté de façon sage.
Si j’y repense, c’est car c’est un peu comme ça que je me suis sentie en rentrant chez mes parents, il y a deux semaines. En effet, que voulez-vous, mes parents ne sont pas toujours en accord avec mes choix et il nous arrive même de nous disputer au téléphone pour cela. Néanmoins, il suffit que je rentre pour que tout soit oublié. Concrètement, l’affection de mes parents pour moi se manifeste surtout d’une façon : me faire à manger.
Quand Messer Gaster est de retour au domicile familial, voici mes parents se mettre l’un après l’autre derrière les fourneaux. C’est ultra gentil… mais mes jeans et ma balance apprécient moyen. Pire encore : cette fois-ci, je revenais de 8 jours de vacances passés à Berlin. Je vous ai déjà parlé dans un article intitulé Ne pas grossir à Berlin : mission impossible ? de comment la notion même de "régime" perd tout son sens pour moi dans cette ville – et je pense que ce break chez mes parents a été le coup de grâce pour ma ligne.
En vrai , c’est surtout mon père qui tient à me voir manger ses bons petits plats. Une journée type avec lui se présente donc ainsi : mon père qui décide de me cuisiner quelque chose de bon, moi qui refuse, mon père qui insiste, moi qui plaide à nouveau pour un court moment de répit pour mon estomac, mon père qui argumente en expliquant que je ne trouverai plus toutes ces bonnes choses de retour en France (mes parents vivent en Italie) et moi…. qui finit par céder. Je me lèche alors les babines en mangeant le bon petit plat du jour - avant de verser mes larmes de crocodile !
Allez blague à part : tant pis. Même si je rouspète toujours, je suis toujours super touchée quand je vois mes parents se faire en 4 pour moi. Et pour le régime… bah, il y a toujours le temps : les beaux jours reviennent, ce sera le moment de me remettre au sport, je suppose.
Et vous ? Ne me dites pas que je suis la seule à connaître ces repas de famille absolument gargantuesques car je n’y crois pas !